Placebo

LES ÉLECTIONS AFRICAINES :
UN PLACEBO QUI MÈNE INUTILEMENT À LA MORT ?

Pourquoi competir à un jeu dont l’organisateur est en même temps juge et partie ? Comment remporter une élection dont l’organisateur est aussi l’adversaire sans loi qui impose sans pudeur ses règles par la force des armes ? Comment espérer l’alternance politique dans des pays où l’on proclame congénitalement la victoire du perdant par la force des armes et des juges iniques ?

Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Pourtant, à chaque élection les oppositions continentales lancent nos peuples dans cette mascarade à l’odeur de poudre et de sangs innocents ! Ce placebo ne marche pas et laisse inutilement exsangue nos pays. Pourquoi l’utilise-t-on sans fin pour des peuples déjà trop martyrisés ? N’y a-t-il donc pas quelqu’un capable de trouver le bon remède ? Serait-ce le seul moyen de lutter contre les présidences à vie ? Peut-on continuer à utiliser une méthode qui ne marche pas en croyant qu’elle finira par marcher un jour alors qu’elle engendre tant de morts? A qui profite réellement de telles élections? Ne faudrait-il pas combattre autrement? Bientôt de nouvelles populations iront à l’abattoir !

On me pardonnera l’impertinence des questions. Je ne suis pas un connaisseur. Mais ma foi ne m’empêche pas de penser à haute voix, même si elle m’invite avant tout à recourir à la justice de la divine Providence.

Ô Dieu, qui nous délivrera de cette racaille politique à la tête des peuples déjà trop meurtris ?

Ô Dieu, dans ta justice, lève-toi et que ton ange lève contre eux ton bras vengeur. On ne peut perpétuellement s’enrichir et prospérer sur le sang du faible et du pauvre. On ne doit pas mourir paisiblement après tant de carnages et de trahisons. On ne doit pas vieillir tranquille après avoir bradé la vie et l’avenir des peuples entiers. On ne doit pas se pavaner après avoir piétiné les valeurs immatérielles des peuples.

Ô Dieu, cette race sans honte et sans cœur est hors de portée du courroux des peuples, qu’elle ne le soit pas aussi du tien. Avec leurs parrains, fais qu’elle soit châtiée ici-bas pour que ceux qui voudraient continuer dans les mêmes voies n’en aient pas le courage, au moins par peur puisqu’ils ignorent la repentance et se rient de l’amour du prochain ! Ô Dieu, que ton bras soit contre eux puisqu’ils sont inaccessibles aux grondements violents de leur conscience avachie par le luxe, l’ivresse des honneurs et l’idolâtrie de soi.

PAUL-MARIE MBA (CB)

l’homosexualité Il faut donner des moyens à la justice

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *